- Citation :
- Le calme plein rêgne sur la ville. Un calme que vous reconnaissez automatiquement...Ce calme avant la tempête, avant que les bêtes se déchainent. Vous êtes assis dans un fauteuil en face de la fenêtre et vous regarder le ciel coloré se coucher pour laisser place au ciel noir. Après un grand soupirement, votre devoir vous apelle. Et c'est pour cela que vous vous levez, et prenant quelques armes, sortez de chez vous sécourir plusieurs âmes en détresses. Une habitude chez vous.
BRENDA - « Il y aura toujours une part de vous qui tente désespérément le chemin de la sagesse, et une autre part qui tente la route de la tentation, celle du mal. Et puis une fois les deux cotés divisés, il ne vous reste plus que l’entre deux, la neutralité. Je n’es jamais vraiment crut à l’ange et au démon, bien que ces deux extrémités vivent en nous. Désormais ma destinée a changée. Elle est claire et étrange certes, mais elle me ressemble. Elle se déroule comme un long fleuve tranquille qui suit tout simplement son cours. Les obstacles ? Bien sur qu’il y en a, et ils rendent plus forte a chaque épreuves surmontées. ».
Sur les marches de bois qui abordait une demeure peut somptueuse mais de juste moyens, était assise une demoiselle. Tête rivait sur son instrument de musique a cordes et de bois, la brunette se contentait de regardait ses doigts agiles danser sur l’instrument, à savoir une guitare. Elle n’avait pas particulièrement envie d’en jouer en cette fin d’après midi, mais le temps ne lui donnait pas le cœur a faire autre choses. Un sourire au lèvres, la brunette ne pouvait que repenser a la mélodie qu’elle pratiquait en boucle depuis plusieurs minutes, celle de son enfance, celle que lui jouait autrefois son père et puis son frère. Cet être si étranger au lequel, elle ne reconnaissait plus aucune vertu ni qualités. Elle l’avait tout simplement oublié, tombé dans les oubliettes de sa mémoire surchargée. La propriétaire du lotissement peu onéreux, n’était pas ce qu’on appelait une personne comme les autres, non c’était plutôt une individu dit « différente » et pour cause elle était membres d’un groupe assez hostile aux personnes qui prenait pour partie le mal. Les « protectors ». Une chimère dont Brenda avait toujours pris soin de garder pour elle et ses proches.
Jouait un air de jazz a l’Alanis Mauricette ou bien une mélodie de soul améliorée a sa sauce aux connotation de Ray Charles était une passion que la brunette mettait facilement en pratique. La musique en résonnance qui retentissait dans la véranda allait de concert avec le soleil couleur oranger qui signalait bientôt la fin de son service, pour laisser place doucement à une nuit plongée dans l’obscurité totale et sans retenue. Se levant, Brenda rentra a l’intérieur de la maison qu’elle occupait depuis son enfance et pris une tasse de thé au passage. Elle s’avança dès lors vers la fenêtre qui faisait face a une lune sans appelle et sans détour. L’heure du travail nocturne allait bientôt débuter. La jeune Walker but une gorgée de sa boisson avant de laisser son esprit vagabonder vers des bribes de son passé.
FLASH BACK.
Un champs, un arbre, une ombre. Perché sur une branche a mi-hauteur, une fillette de sept ans regardait droit vers le ciel, les doux et épais nuages qui se formaient pour prendre diverses formes comiques et intéressante. La fillette a la chevelure d’un brin noisette, ne cessait de regarder vers le haut en attente d’une réponse et d’une espérance qui ne certainement ne reviendrait jamais. La douce rêveuse de l’innocence, fut tirés de ses songes impossible par une voix plus ferme et féminine.
INCONNU - « Brenda descend de là veux tu ! Je te cherche depuis une heure … Brenda tu me regarde quand je te parle ? ».
BRENDA. - « Non Ethan ! Je dois rester ici pour guetter le retour de maman je sais qu’elle va revenir. »
La petite fille affichait une moue catégorique et triste. Sa mère morte en couche, la jeune Brenda s’en était toujours voulu, se nommant ainsi responsable de la mort de sa tendre figure maternelle qu’elle n’avait jamais connue. Le blondinet qui s’avérait etre son frère ne l’entendait certainement pas de cette oreille et monta a son tour dans l’arbre pour y rejoindre sa cadette plus têtue qu’une mule.
ETHAN. - « Maman ne reviendra pas Brand’ et ce n’est pas ta faute si … »
L’ainé n’eut pas le temps de poursuivre sa phrase puisque la brunette se mit a crier.
BRENDA. - « Mais le Révérant a dit que si l’on priait tous très fort et que l’ont voulait alors Dieu nous rendrait maman et que le paradis viendrait a nous ! ».
ETHAN. - « C’est faux ! Elle ne reviendra pas-tu m’entend et cesse de croire a n’importe quoi ! ».
Les larmes se firent sans appellent et perlaient doucement sur les joues roses de la fillette. Ne pouvant que s’en vouloir d’avoir haussé le ton sur sa petite sœur, Ethan serra alors sa cadette sans ses bras protecteur. Ce jour là, la gamine avait enfin comprit que plus rien ne serrait jamais comme avant et que sa douce imagination lui avait jouait des tours. La candide Walker n’existait plus, elle avait laissée place a l’intrépide et taciturne Brenda.
FIN DU FLASH BACK.
L’aboiement de son labrador la tira de ses réflexions pour le moins contradictoire et lointaines. Elle se mit alors a rires de façon discrète et jeta un nouveau regard vers la pleine lune. Il était temps pour elle de sortir les armes et la raison. La ville de Sunnydale est une de ses villes a deux poids deux mesures. L’Après midi les joies des sorties se faisaient grandes, tandis que la sérénité du soir avait des tendances légèrement trompeuses. Marchant d’un pas assuré dans la rue principale, l’ermite qu’elle était bifurqua dans une petite ruelle perpendiculaire. Le « prédateur », qu’elle avait pressentie avait l’air de s’intéresser a une proie féminine vu le cris qu’elle avait entendue un peu plutôt. La ruelle offrait une route étroite et peu éclairée, pour autant Brenda aperçu une jeune fille de dix sept ans assise sur le sol qui saignait aux poignets. La rassurant et lui conseillant de filer sans se retourner, la victime partie en acquiesçant d’un hochement de tête, pour filer sans demander son reste ensuite. La brunette n’avait aucun remord envers son passé, et très peu de regret envers son présent, mais le futur lui apportait des craintes vis-à-vis de son ainé, qui avait basculé du mauvais coté. Brenda n’en avait aucune idée du pourquoi et du comment, mais elle ne baisserait pas les bras si vite. La taciturne s’aventura davantage dans le fond de la ruelle plongée dans la pénombre. Entendant un ricanement sadique et familier, la brune se retourna en fronçant les sourcils.
ETRANGER. - « Tiens ! Tiens ! Tiens … Si je m’attendais a voir la douce sœur d’Ethan je serais venu seul. ».
La brunette se redressa en gardant se regard haineux au visage et sans pour autant baisser sa garde.
BRENDA. - « J’aurais me douter de tout Dwight apres tout il n’y a que tout pour t’en prendre a quelqu’un qui n’es pas de ta taille. ».
DWIGHT. - « Je te conseille de ne pas … »
Couper dans son élan de vouloir s’approcher d’elle, le dénommé Dwight fut retenu par une main dont le propriétaire ne pouvait qu’être le frangin de la belle.
ETHAN. - « N’y pense même pas. ».
La mystérieuse ne prononçait aucun mot et se contenta de le regarder des pieds a la tete pour constater qu’il n’avait pas changé. Le silence s’installa entre frère et sœur désormais ennemis mais pour combien de temps. Brenda finirait par trouvait la raison de son départ sans appel, elle ne lâchera pas son objectif. Remettant son couteau dans son fourreau, la jeune Walker fit demi tour sans même jetait un coup d’œil au dernier membre de sa famille encore envie.